Pendant que l’amoureux attend patiemment le dégel du BBQ, Web Ménagère… fait du ménage!
Je n’y peux rien, chaque année c’est la même histoire : quand le soleil montre son bout de nez, quand la neige se met à fondre et juste avant que l’image de «moi buvant des cocktails sur ma terrasse» prenne tranquillement toute la place dans ma tête, je bouscule tout dans la maison. Je sors le trop-plein (d’énergie et de matériel) et je rénove. Je ne porte pas le nom de L’étourneau pour rien : chaque printemps je refais mon nid. Pendant ce temps, le mari se met à l’abri et attend que ça passe!
Cette année, j’ai jeté mon dévolu sur les garde-robes.
Si l’enfer existe, c’est clairement sous la forme d’une garde-robe!
Petite rénovation peu coûteuse et qui fait du bien au moral, en 3 étapes faciles
1. Ménage, ménage, ménage.
On essaie les vêtements et souliers qu’on veut garder (est-ce que cette robe que j’adore depuis 10 ans me fait encore? Vous connaissez la réponse, mais essayez-la encore pour vous convaincre si vous voulez).
On met de côté ce qui n’a pas été porté depuis plus de 24 mois (oui, la tendance peut revenir…mais peut-être pas prochainement en ce qui concerne votre tailleur rouge).
On garde les classiques indémodables (non votre chandail en minou orange n’entre pas dans cette catégorie) et on sacre le reste dans le sac de vêtements à donner.
En bonne ménagère, je ne saurais trop conseiller de faire le côté de monsieur en même temps.
Principe de négociation conjugale 101 : ne prendre aucune chance, mettre tout dans la pile À donner. De toute façon, il y aura du picossage sur ce qui est «encore bon» mais «pu mettable» et qu’il voudra tout de même garder pour des raisons obscures. La tendance veut que 50 % se retrouve à nouveau dans le garde-robe de «monsieur qui ne veut rien jeter». Croyez-moi, autant en mettre plus que pas assez dans sa pile À donner!
2. Pendant que la garde-robe est vide : mesurez!
Il n’y a plus rien à ranger (ou si peu…), parfait! On mesure la hauteur libre, la profondeur, la largeur, on prend une calculatrice et on essaie de planifier un minimum, quel type de système de rangement serait le plus optimal. À utiliser : un ruban à mesurer!
3. Une affaire de tiroirs et de tablettes
Nous avons jeté notre dévolu sur un système simple et peu coûteux (c’est une garde-robe, quand même pas une nouvelle cuisine…limitez les dépenses et gardez votre argent pour vous acheter un nouveau vêtement à mettre dedans, puisqu’en principe vous aurez jeté 50 % du matériel!).
Nous avons commencé par utiliser un restant de moulures murales pour faire un nouveau support à tablette que nous avons fixé 24 pouces au dessus de l’autre, ce qui a permis de récupérer la tablette existante (pour ranger les trucs que monsieur ne voulait pas jeter) et le pôle.
Nous avons ensuite installé des tablettes à mi-hauteur pour optimiser l’espace et suspendre le plus de vêtements possible.
Au total, nous avons acheté au temple du rangement suédois, pour moins de 150 $, quelques accessoires dans la collection Antonius :
- 4 barres murales à fixer au mur
- 2 tablettes (22 $)
- 4 supports en équerre pour tablettes
- 2 pôles à suspendre et 4 supports pour les fixer aux tablettes.
- 2 modules avec 6 tiroirs (environ 92 $ en tout)
Et voilà le travail! Un petit avant-après vous convaincrait?
Aaaahhhhhhh! Que ça fait du bien! Et puis, c’est fabuleux tout ce ménage, ça fait de la place pour du nouveau!
Pour la garde-robe des enfants, c’est une autre technique et c’est la prochaine étape!
Tu le fais tellement bien que tu devrais venir chez moi !